Parmi les denrées rares au sommet du luxe gustatif, le bœuf de Kobe doit sa renommée à sa chair fine.
Le bœuf de Kobe élevé entre mer et montagne, et une l’alimentation naturelle qui représente aujourd’hui une appellation géographique contrôlée par les autorités Japonaises. Le label « cuir de Kobe » puise dans la biodiversité pour un projet d’économie circulaire.
Haute Couture Fashion Week Paris le 25 Janvier 2022
Kobe Leather Cooperative est très heureux de collaborer avec On Aura Tout Vu dont les deux créateurs talentueux, Livia Stroianova et Yassen Samouilov, transforment les matériaux artisanaux en grand art, portant haut le rayonnement de Paris, la capitale de la mode.
Kobe, la ville du futur
Le grand tremblement de terre de Hanshin–Awaji a frappé et anéanti la ville de Kobe en 1995. Depuis ce jour, les habitants de la ville ont rassemblé leur force et restauré leurs moyens d’existence à travers leurs différents savoir-faire. C’est ainsi qu’a vu le jour Le Kobe Leather, un projet né de cet espoir de bâtir un futur prometteur.
Le cuir, matériau naturel et durable
À l’image de la haute horlogerie, l’élevage du bœuf de Kobe est extrêmement exigeant, digne d’un savoir-faire exceptionnel. Son cuir est aussi rare que la fameuse viande. Issue de la chaîne alimentaire, en attachant aux objectifs de développement durable établis par les Nations unies, Kobe Leather Cooperative met ce cuir en valeur, le matériau qui respect les prérogatives : durable, recyclable et biodégradable.
Soucieux de l’environnement et privilégiant les matières naturelles, les deux designers de la Maison On Aura Tout Vu se sont associés avec les producteurs de cuir de Kôbe, dont le cuir encore peu utilisé était pour le moment voué à la destruction. Face à ce constat, depuis 2019, des fabricants de cuir de la région ont mis en œuvre un projet d’utilisation de ce cuir afin de lui donner une nouvelle vie. Issu d’une viande très riche en gras, ce cuir difficile à tanner et à teindre a obligé les fabricants de Kôbe Leather à imaginer un procédé permettant d’obtenir une qualité nécessaire à l’exploitation. Cette innovation permet, en même temps d’apporter une forte valeur ajoutée à cette matière en créant un cuir à mémoire de forme capable de se plier tout seul, ou un autre changeant de couleur en fonction de la température, grâce à une encre spéciale contenant des cristaux liquides scellés dans des micros capsules. Sur le plan pratique, ce cuir est lavable en machine avec une lessive adaptée.
Cette matière d’exception prend tout son sens durant la semaine de la haute couture, en se transformant en robe noire d’une incroyable douceur et d’un confort incomparable grâce à la vertu naturelle de ce cuir qui s’adapte aux formes du corps sans se déformer.
Afin de montrer leur savoir-faire couture, Livia Stoianova et Yassen Samouilov ont volontairement renoncé sur cette robe au cristal, leur matière de prédilection, afin de mettre en exergue les détails de surpiqures, savamment pensés pour mettre la femme en valeur en toute simplicité.